FIELD DE TINGRY
07 et 08 novembre 2009

Jury: M. Lambilliotte / M. Monscavoir

Diaporama

C'est dans le Boulonnais que nous avons été accueillis pour 2 jours de concours se déroulant sur les terrains de Mr Etienne Paque.

Pour l'occasion Etienne, secondé par son épouse, Edmond et Marie-Claude nous avait commandé un temps radieux le Samedi, un peu plus frisquet et venteux le Dimanche, mais on était loin des prévisions de tempêtes annoncées par les éminents météorologues !!!

C'est là que le slogan "le 62, c'est nous" a un réel sens à mes yeux...

Samedi matin accueil des participants dés 09 h 00 dans la grange autour d'un café que l'on pouvait sucrer à l'aide d'un breuvage aux vertues que seuls les Boulonnais connaissent...

Mrs Lambilliotte et Monscavoir ont répondu présent à l'invitation donnée par l'équipe organisatrice, ils ont donc pu tout au long de ce week-end juger chacun une Française, l'anglaise étant jugée à la suite par Jacques Monscavoir.

Après l'appel et les consignes de tirs, il était temps de se diriger vers les terrains, la caravane s'étire alors dans les vastes collines du Boulonnais pour faire étape à 1 km de là, labours, bandes de maïs et bois composaient le décor de ce premier concours.

La chasse ne débutant qu'à 10 h 00 et ne sachant que faire, Rony a pris le temps de s'enliser dans les labours gorgés d'eau, rien de tel pour se mettre en forme le matin. Le formidable élan de solidarité organisé autour de la détresse de Rony lui a permis de se sortir de cette fâcheuse situation, non sans difficultés !!!

Il était temps de débuter les concours, perdreaux et faisans commençaient à s'impatienter, les trois premiers chiens purent alors jouir du plaisir et de l'honneur d'ouvrir le bal.

Pendant ce temps, plus bas à Château Gris dans des pâtures bordées de haies se déroulait le concours jugé par Mr Lambilliotte. Pour l'occasion Etienne n'avait pas omis de cultiver de façon intensive une plante appréciée de nos quadrupèdes.

C'est ainsi que 21 chiens purent réaliser avec plus ou moins de style et de brio les rapports qui leurs étaient demandés.

L'heure tourne, ne serait ce pas l'heure de l'apéro ?

Nos hôtes nous avaient concocté un copieux repas, avec au choix saucisse ou merguez + un hareng + une part de tarte + un café...

Le hareng, met local, en a séduit plus d'un, avec un mâle cachant en lui sa laitance ou une femelle gorgée d'œufs délicieux.

L'heure avance, c'est donc sur les chapeaux de roues que les concurrents présentant à l'Anglaise se dirigent vers les terrains situés à 15 km du lieu de rendez vous. Le spectacle qui fut offert aux spectateurs courageux et chanceux fut celui d'une "marchue battante" derrière des chiens d'arrêt. La fermeture de la chasse à 17 h 00 fit regretter à certains que cette féérie ne puisse durer plus longtemps...

Quelques chiens ont pu tirer leur épingle du jeu, tant à la Française qu'à l'Anglaise et l'annonce des résultats suivis des applaudissements qui se doivent, déclenchait l'hystérie collective des locataires canins qui vocalisaient sans ménagement !!!

Vers 21 h 00, nous nous sommes retrouvés au Touquet au "Matisse" qui nous avait mijoté de bons petits plats qui ont éveillé nos papilles, Turbot sauce américaine, St Jacques sauce provençale...Et la majorité d'entre nous s'est laissé séduire par une fondu de chocolat et ses
fruits frais qui achevait de façon séduisante ce copieux repas.

Le Dimanche, "on prend les mêmes et on recommence", les juges,eux, ont pu changer de terrain, afin d'apprécier le travail des chiens dans un tout autre biotope, le concours jugé par Mr Lambilliotte se déroulait donc dans les collines, où les faisans ont permit aux chiens les plus volontaires de s'exprimer comme il se doit.

Mr Monscavoir quant à lui, officiait dans la pâture bordée de haies, où les chiens durent rapporter tour à tour faisans et canards.

Puis de nouveau nous nous retrouvions autour d'un verre, afin de relater chacun nos exploits et déboires de la matinée.

Les harengs grillés nous attendaient sagement aux côtés des saucisses et autres merguez...

Pour mieux profiter de l'Anglaise, la pause déjeuner fut écourtée et nous nous rendîmes, pour ceux qui le désiraient admirer le travail des chiens de nos amis Belges.

Chiens et spectateurs dominaient la vallée, et nous avions face à nous un décor presque irréel, une pâture longue de 372,5 mètres au moins !!!, bordée à sa droite d'une haie d'une densité conséquente, à sa gauche un bois et une étendue d'eau.

Etienne pût commencer les festivités avec l'aide de ses auxiliaires de chasse qui levèrent les canards en queue d'étang, à cela on ajouta quelques coqs faisans et notre concours pouvait avoir lieu.

Très vite le duel Michiels contre Michiels put avoir lieu grâce à la fantaisie de ses concurrents directs.

Pour clore ce week-end rien de tel qu'un petit verre de l'amitié accompagné de la proclamation des résultats.

 

Marion Le Rigoleur.